Mémoire de survie et système nerveux activé

Hier, mon système nerveux s’est activé.

Pas à cause d’un grand choc, ni d’un événement dramatique… mais simplement parce que ma routine a été déstabilisée. Un rendez-vous en après-midi, non prévu dans mon horaire, et déjà… le terrain intérieur a changé. Je n’ai pas reconnu tout de suite les signes. Je croyais que j’étais juste fatiguée. Je croyais que mon corps avait besoin de repos. Alors vers 15 h, je suis allée me coucher. Et… erreur.

✧ Système nerveux activé = mémoire de survie

Ce que j’ai réalisé ensuite, c’est que je n’étais pas fatiguée. J’étais en mode survie.

Depuis que je suis petite, j’ai toujours cherché le réconfort dans mon lit. C’était mon refuge. Le seul endroit où je pouvais me déposer quand la douleur physique devenait trop lourde…ou quand ma douleur émotionnelle débordait.

Dormir, c’était ma façon de fuir. Fuir la sensation. Fuir la confrontation. Fuir la vie, parfois.

Et ce réflexe, même adulte, même consciente, il est encore là :Quand mon système nerveux s’active, mon corps croit que dormir = sécurité.

Mais ce n’est pas du repos.C’est un mécanisme de survie.

✧ La nuit perturbée… et le matin difficile

Évidemment, le soir venu, je n’arrivais plus à dormir. Mon corps était agité, mon mental sur le qui-vive. Et ce matin, je me suis réveillée amochée.

Et le signe ultime que mon corps était en hypervigilence : Ma glycémie.

Elle a bondi après le dîner. Un pic clair, net…et tellement logique : quand le système nerveux est activé, le cortisol monte, et la glycémie aussi. Le corps se prépare à lutter, à fuir, à affronter le danger.

✧ Comment j’ai fait pour me réguler?

Après avoir pris conscience de l'activation de mon système nerveux, j'ai dès lors commencé à le calmer. Et je te partage exactement comment j’ai fait.

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